http://lamagiedelaspirateur.cowblog.fr/images/sobritish.jpg
So British, les bambins vont adorer !

Beaucoup de parents aisés veulent initier leurs plus jeunes enfants à la langue de Michael Jackson, à domicile, dès leur plus jeune âge.



Intégrer une nouvelle langue le plus tôt possible: un grand nombre de jeunes parents pensent que c’est bon pour leur progéniture. A l’heure actuelle, ils sont de plus en plus nombreux à se décider en employant une babysitter bilingue pour dorlotter leurs sacripants.

La crème de la crème en cette période de rentrée est une nanny. Venant d’Ecosse ou australienne, elle est en échange universitaire dans l’Hexagone pour quelques années et a déjà pris soin de petits. Ayant l’habitude de faire attention au bac à sable ou au moment de la douche, elle leur enseignera aussi le chant dans la langue anglaise et leur apprendra le nom des condiments en confectionnant des cheesecakes.

Ouverture sur le monde

«Les parents ne s'attendent pas à ce que leur enfant se découvre maîtrisant une seconde langue en si peu de temps, persiste Antoine. Il existera toutefois des améliorations au bout de quelques mois lorsque l'emploi de la nourrise est régulier.» Un grand nombre de jeunes parents ayant travaillé sur une deuxième langue au lycée et sans vraiment l'exercer à l'oral aspirent en priorité que leur bébé s'avérera dans de meilleures dispositions qu'eux hors de leurs frontières et moins perturbés par des questions de diction. «Les plus volontaires devraient faire attention de ne pas générer de blocage leur enfant. Après la journée d'étude , ceux-ci sont fatigués et la performance de l'intéraction avec la nurse doit passer prioritairement sur la leçon d'anglais» , souligne Catherine.

Parfois, la familiarisation avec une langue étrangère peut démarrer dès le plus jeune âge. Dès l’âge de un an. Certaines familles veulent des prestataires qui soient en mesure d'aller récupérer des gamins à la garderie et habituer leur oreille dès le berceau à la langue anglaise. Ca vient certainement de Chatel puisque la demande est en pleine expansion cette année, ajoute Catherine Leroy. En janvier, le ministre, Luc Chatel s’était prononcé en faveur de l’enseignement de la langue de Britney Spears dès les toutes petites classes.

Violaine, maman d'une petite Monique d'à peine 2 ans et quelques, ne s'attend pourtant pas à des exploits. La petite, gardée depuis un an par une jeune fille venant du Canada une poignée d'heures hebdomadaire, découvre lentement à ces nouveaux mots mais ne discute pas dans deux dialectes. «Notre fille sort quelques phrases toutefois on n'en tient pas le décompte! L'ensemble s'enseigne par le jeu, de façon musicale. Nous aimerions avant tout que la petite joue et lui prodiguer un éveil sur d'autres cultures», affirme la mère.

Des Au pair moins courantes



Nous répondons aux besoins de familles bien françaises jouissant d'un bon niveau de vie mais aux caractéristiques très variées qui pensent que leurs progénitures doivent travailler leur accent le plus tôt possible, annonce Antoine Gentil, fondateur et directeur de Babyspeaking. Les autres demandes émanent des expats revenus en France et obsédés par l’idée de conserver les connaissances apprises de leurs petits dans une autre langue. Quelques familles sont en quête de nounous qui parlent allemand, persan ou vietnamien, complète Antoine. Après plusieurs années en Argentine, Mathilde est à la recherche d’ une étudiante espagnole pour que ses petites de tout juste six et neuf ans gardent en mémoire leurs acquis.

Les sites web de petites annonces possèdent de nombreuses requêtes de ce type : jeunes parents français souhaiterait engager nanny de langue anglaise. De multiples entreprises se sont lancées dans la recherche de baby-sitters multilingues. Créée pendant l'année 2009 à Paris, la société Babyspeaking a délocalisé dernièrement une franchise à Lyon et une troisième à Lille. Engager ces nounous anglaises de nouvelle génération n'est plus le fait des habitants de l'Ile de France ou des gens fortunés. Avec l’argent donné par la CAF (Caisse d'allocations familiales) pour le baby-sitting et après crédit d'impôts, ce service aux particuliers coûte en moyenne moins de 5 euros en tarif horaire.

Aux dires de Catherine Leroy, créatrice de l’entreprise Le Répertoire de Gaspard, faire appel à une universitaire parlant anglais en semaine ou pour après l’école est moins onéreux que de payer une baby-sitter et un professeur particulier d’anglais. Concernant des très célèbres jeunes filles au pair venues tout droit du Royaume-Uni, logées par les employeurs, elles sont en nombre très restreint. Face à la demande toujours plus nombreuse, elles n'acceptent plus que des annonces dans le centre de Paris et vont parfois jusqu’à demander aux alentours de 130 euros hebdomadaires, se lamente Linda Bergonzi, créatrice du site web d'annoncesABC Families.

Et car ça peut toujours servir : http://www.ufnafaam.fr/